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Fourmies. Mai 1891. Cantonnement militaire. Grand-Place.
Louis PERRON
© Écomusée de l’Avesnois – C
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Sur le site de Fourmies, des monnaies romaines ont été découvertes. Au XIe siècle, les premières formulations du nom de cette localité apparaissent avec Formeias et Fourmies, puis au XIIe siècle, Formies, Furmies et Formiis. Au XVIIIème siècle, la dénomination "Fourmies" devient définitive.

Le village est alors un franc-alleu des seigneurs d’Avesnes, donné ensuite à l’abbaye de Liessies. Fourmies est pourvue d’un château fort qui remplit sa mission de fortification frontalière et défend sa marche forestière. Toutefois, en 1637 et en 1638, le village est pillé par le gouverneur de La Capelle et les maudits "François". Suite au Traité des Pyrénées de 1659, Fourmies devient Française.

En matière de développement économique, dès le XVIe siècle, l’activité métallurgique apparaît dans ce pays de minerai de fer, de forêt et d’eaux vives avec le Haut-Fourneau, en amont de l’Helpe Mineure et le Bas-Fourneau, en aval. Tirant parti des placages de sables tertiaires et du bois, l’activité de la verrerie se développe. Les sites verriers, d’abord forestiers et relativement mobiles, s’établissent durablement à Montplaisir sous la haute protection des Princes de Croÿ-Chimay et d’Aremberg qui accordent une concession à la famille de Colnet en 1620. Dans le contexte de l’autarcie économique, l’activité textile est présente dès l’époque médiévale. Au XVIIIe siècle, elle connaît un essor incontestable avec le fil à dentelle. Son âge d’or est le XIXe siècle.

En 1810, une première filature de coton est créée par MM. Lebègue et Legrand. En 1825, Théophile LEGRAND ouvre la première filature de laine où il utilise dès 1828 une machine à vapeur. Au terme d’une progression vertigineuse, Fourmies devient le premier centre mondial de laine fine peignée filée.

En 1869, la ville est desservie par le chemin de fer.

De 1830 à 1890, la population passe de 2 000 à 15 000 habitants. L’activité décroit ensuite, notamment au vu des effets des deux dernières guerres mondiales où Fourmies sera occupée à chaque fois plus de quatre années.

Source : "Le patrimoine des communes du Nord"-Editions FLOHIC.